Eglise Notre-Dame de Marissel

NomEglise Notre-Dame de Marissel
TypeMonuments historiques
Dénominationéglise
Époque4e quart 11e siècle, 12e siècle ; 13e siècle ; 16e siècle
Année1926 ; 1946 ; 1950 ; 1951 ; 1953 ; 1967
HistoriqueLe climat d'insécurité qui a régné dans cette région du milieu du 14e siècle à la fin du 15e siècle ayant pris fin, le 16e siècle va connaître une période d'intensification de la construction d'édifices religieux. Des campagnes de restaurations ont lieu en 1926, 1946, 1950, 1951, 1953 et 1967. Notre-Dame de Marissel n'est pas parfaitement orientée, son choeur est dirigé vers le nord-est. Cette particularité peut provenir du site à flanc de coteau ou bien de la réutilisation d'une construction antérieure. Les deux grandes périodes de construction concernent le 12e siècle avec les abords des deux siècles qui l'encadrent et le 16e siècle. La seconde période est relativement bien documentée et a laissé des traces précises. La première ne se perçoit qu'au travers des repos permis par l'histoire et à la lecture de l'édifice. Une autre période plus troublante ne fait que s'esquisser c'est celle contemporaine du vestige gallo-romain. La fin du 11e siècle et le début du 12e siècle voient la construction du clocher roman et la rénovation complète du choeur. Sur les fondements de l'ancienne église une construction en pierre de taille est élevée. Il paraît très probable que le clocher et la nef n'étaient pas voûtés initialement. Au milieu du 12e siècle, la décision est prise de transformer cette nef à clocher latéral en église dotée d'un transept saillant. Le clocher est voûté, de même que les deux bras du transept. Au cours du 13e siècle jusqu'à l'invasion anglaise, on poursuit l'édification de la baie du choeur, le voûtement de celui-ci et de la dernière travée du bras sud du transept. La toiture de l'abside a probablement été modifiée à cette époque et la baie d'axe supprimée. Jusqu'en 1580, les travaux se poursuivent. En 1590, deux grandes arcades sont poussées plus avant dans le transept car le clocher menace ruine. Certains auteurs attribuent la flèche au 19e siècle. Mais sa forme générale reste bien celle des églises de la région au 16e siècle. Le pignon du choeur est restauré à la fin du 19e siècle ainsi que l'aménagement intérieur du choeur encore visible.

Monuments historiques de Beauvais


Abattoirs, actuellement manufacture nationale de la tapisserie
cathédrale Saint-Pierre
Ancienne église Saint-Barthelemy
Eglise Notre-Dame de Marissel
Ancienne maladrerie Saint-Lazare, à Voisinlieu
Ancien Bureau des Pauvres
Tour Boileau
Cloître de la cathédrale et de l'ancien musée
Ancienne abbaye Saint-Lucien, à Notre-Dame-du-Thil
église paroissiale Notre-Dame-de-la-Basse-Oeuvre
Hôtel de Ville
Remparts gallo-romains
Eglise de la Basse-Oeuvre
Ancien palais épiscopal, ancien palais de justice, actuellement musée départemental de l'Oise
Cathédrale Saint-Pierre
Eglise Saint-Etienne
Ancienne abbaye Saint-Quentin
Chapelle du cimetière de Notre-Dame-du-Thil
Ferme du Gros Chêne
Immeuble
Jardin d'agrément de Voisinlieu
Jardin d'agrément de l'abbaye de Saint-Quentin
Jardin d'agrément de l'ancien palais épiscopal
Jardin d'agrément de la Préfecture
Jardin d'agrément des Capucins
Jardin d'agrément dit Houssoy
Jardin d'agrément le Pavillon ou la Folie
Jardin public dit Bois Brulet
Jardin public dit esplanade Verdun
Jardin public dit parc Camard
Jardin public dit parc Kennedy
Jardin public dit parc de la rue d'Amiens
Jardin public du Mont-Capron
Maison
Maison
Maison
Maison
Maison Gréber
Maison dite des Trois Piliers
Moulin à blé, à foulon, à huile de la Mie au Roy, puis usine génératrice d'énergie, actuellement maison
Moulin à farine Saint-Hyppolite, puis Latinois, puis du Limaçon ; actuellement immeuble de bureaux
Moulin à farine Saint-Quentin, puis usine d'impression sur étoffe Sallé, puis filature de laine peignée Lucet, puis Gibert, puis usine de tabletterie Besse, puis usine de petite métallurgie, actuellem
Scierie Bedin, actuellement entrepôt commercial et immeuble de bureaux
Square Bière et Lequen
Square de l'île Saint-Symphorien
Transformateur, dit Nord Lumière
Usine de bougies, dite Manufacture de Chandelles Cierges et Bougies Guéret, puis Fromont, puis Blanchet
Usine de boutons Vigreux, puis usine de boutons et de tabletterie Mercier et Trannoy, puis l'Industrie Méruvienne ; puis usine de menuiserie Bressacco ; puis garage Dorchy
Usine de boutons et de tabletterie Dupont Deschamps, puis La Brosse et Dupont
Usine de céramique (usine de carreaux de grès cérame) Colozier, actuellement usine de fibres artificielles et synthétiques
Usine de feutre Malcap, puis Feltra, puis Néodaim, actuellement garage et immeuble de bureaux
Usine de menuiserie Boitel, puis Leroux
Usine de mécanique de précision pour l'industrie brossière Watteeuw
Usine de passementerie Gaitas ; puis teinturerie Leclerc ; puis usine de fibres artificielles et synthétiques Sté Française des Crins Artificiels, puis usine de la Viscose, puis usine Spontex
Usine de poterie et usine de grès, dite Manufacture Gréber
Usine de produits pharmaceutiques (laboratoire de médecine expérimentale) , dit Laboratoire Têtard ; actuellement Bureautique Informatique Robert Ledoux Sa
Usine textile Lamare et Hubault, actuellement école
Usine textile, dite Têtard Frères, puis Lainé et Cie, puis MFTC, puis Boussac Saints-Frères
Usine à gaz Dravigny et Hamelin, puis Leuillier et Cie, puis Alavoine et Cie, puis Société du Gaz de Beauvais, puis EDF-GDF
ensemble canonial