Nom | quai (canal du Rhône au Rhin) |
Type | Inventaire général du patrimoine culturel |
Dénomination | quai |
Adresse | Faubourg Rivotte |
Époque | 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle |
Année | 1852 |
Auteur(s) | Compaing Michel de (ingénieur civil) ; Schoendoerffer Paul (ingénieur civil) |
Historique | A l'entrée amont de Besançon, le chemin de halage, établi sur la rive gauche lors des travaux de 1828 à 1832, s'interrompt au niveau de la Porte Taillée où il vient buter contre un éperon rocheux. Le marche-pied mobile prévu pour les hommes par le service de la Navigation en 1827 est insuffisant : en février 1846, l'ingénieur des Ponts et Chaussées Michel de Compaing signale que les chevaux sont obligés d'embarquer sur un bac pour être transportés d'un côté à l'autre du rocher. Il propose la construction d'un pont à bascule afin de satisfaire à la fois les besoins de la navigation et le souci de sécurité des militaires. Ce pont est réalisé en 1851 et 1852 par l'entrepreneur bisontin Jean-Claude Pahain, alors que le chemin de halage est creusé dans le rocher. Devenu vétuste, il est remplacé au début de la décennie 1880 par un quai soutenu par un mur vertical (moins facile à franchir par d'éventuels assaillants que les perrés existants). Cette solution, préconisée en mai 1881 par l'ingénieur Paul Schoendoerffer, est validée par le Génie militaire à la condition qu'une grille (toujours en place) permette de barrer le chemin. Le même système (remblai maçonné et grille) vient d'être adopté, l'année précédente, pour éviter la porte Malpas et le sera en 1892 au niveau de la porte Notre-Dame. |
Intérêt | Ce quai muni de sa grille est l'un des rares vestiges rappelant que le canal, comme les autres ouvrages d'art importants de Besançon, devait dans cette ville être adapté aux nécessités de défense de l |