Historique | Propriété acquise en 1725 par la famille Lalande. L'ensemble se compose alors d'un corps de logis sur rue et d'un autre corps de bâtiment sur cour, adossé aux remparts, et abritant un pressoir à huile (vestiges déposés). Du 17e siècle subsistent une partie du logis du côté de la cour intérieure, sans doute la structure du hall d'entrée et son dallage, ainsi que la cheminée de cuisine, du 17e siècle. Dans la 2e moitié du 18e siècle le logis est remanié, vraisemblablement par Antoine Lalande, dont les initiales entrelacées figurent sur un des avant-corps en ferronnerie de la façade sur rue. Cette nouvelle façade est plaquée sur le fonds ancien et les espaces intérieurs réaménagés. L'escalier a été refait au 19e siècle. Vers 1850 l'ancienne dépendance sur cour est transformée en une maison d'habitation qui, du fait de la démolition des remparts, bénéficie de deux façades éclairées et d'un petit jardin privatif fermé d'une grille, du côté du boulevard. La famille Lalande acheta la chapelle Saint-Libéral vendue comme bien national en 1791, puis la céda au diocèse en 1876, mais l'état actuel de la documentation ne permet pas de préciser si les dépendances à usage de remises (parcelles 121, 122) jouxtant la chapelle au côté nord ont été construites par cette même famille qui en eut longtemps la possession. |