Historique | La ville romaine, Divona Cadurcorum, probablement fondée sous Auguste, est encore mal connue. Au 7e siècle, sous l'épiscopat de saint Didier, la cité désormais protégée par un mur d'enceinte n'occupe plus que le tiers oriental de la presqu'île, et les grandes lignes de la ville intra muros du Moyen Age sont déjà fixées. La prospérité des 12e, 13e et 14e siècles se traduit par la reconstruction puis la rénovation gothique de la cathédrale et par la reconstruction de la plupart des églises paroissiales et de la quasi totalité de l'architecture civile. Dans la ville intra muros, l'action urbanistique des consuls permet en particulier la création ou l'agrandissement de deux places. Après le déclin provoqué par la guerre de Cent ans, Cahors connaît une brève embellie avec l'installation de la cour des Aides en 1642, transférée à Montauban vingt ans plus tard. En 1680, les riverains du grand fossé sont autorisés à y bâtir des constructions sans étages, les "murettes". L'incendie qui détruit l'îlot de la maison consulaire est l'occasion d'agrandir la place du marché. Au 18e siècle, le fossé est nivelé pour faire passer la grand-route qui, aménagée en promenade, devient ensuite le boulevard Gambetta. Les principaux travaux urbanistiques du 19e siècle dans la ville intra muros sont l'aménagement du quai, le percement ou l'alignement des rues transversales et la création de nouvelles places. Secteur sauvegardé en 1988. |