Historique | Prieuré fondé vers 1130, grâce aux dons d'Amalvin de Paravis et Gauthier du Fossat notamment à l'abbaye de Fontevrault. Du 12e siècle datent les murs et les colonnes de l'église jusqu'au départ de la voûte. Le domaine du prieuré s'étend jusqu'à la fin du 13e siècle, puis est regroupé par des échanges comme celui de 1298 avec les templiers. La réforme de Fontevrault est appliquée au Paravis à partir de 1522, selon J. R. Marboutin, des travaux sont exécutés à l'église qui avait souffert des guerres (construction de la voûte et du clocher) : elle est à nouveau consacrée en 1534 par Erard de Grossoles, évêque de Condom. Le logis de l'habit est édifié au début du 16e siècle. Au milieu du 16e siècle, construction d'un logis neuf, de l'escalier du dortoir, travaux à l'habit et au cloître. Le prieuré est ruiné par les guerres de religion qui contraignent les religieuses à se réfugier à Agen en 1569 : il est reconstruit à partir de 1570, avec l'aide de dons de Monluc et de Marguerite de Valois. Le choeur est orné de peintures. Le cloître et l'aile ouest sont achevés en 1604 sous le priorat de Marie de Monluc, infirmerie construite avec le produit d'une vente de bois au milieu du 17e siècle. En 1717, un incendie détruit des dépendances et le campanile. En 1728, le prieuré reçoit les reliques de sainte Innocente : une chapelle est édifiée contre l'abside par le père Elisée, supérieur des grands carmes d'Agen (détruite) . Le prieuré est vendu en 1792 et le mobilier dispersé (le retable est à La Montjoie, l'autel de sainte Innocente à Ligardes dans le Gers) . Au 19e siècle, la maison des étrangers est reconstruite en maison de maître, dite le château du Paravis. Les ailes est et nord se sont écroulées au 19e siècle, la galerie haute du cloître est vendue aux Etats-Unis en 1895. |