usine à gaz la Cokerie Gazière

Nomusine à gaz la Cokerie Gazière
TypeInventaire général du patrimoine culturel
Dénominationusine à gaz
Adresseboulevard de Stalingrad
Époque3e quart 20e siècle
Année1951
Auteur(s)maître d'oeuvre inconnu
HistoriqueLa Cokerie Gazière est construite en 1951 sur un terrain de 25 hectares pour remplacer les usines à gaz de l'île Lacroix, de Sotteville et des Emmurés qui ont été sinistrées partiellement ou en totalité durant la seconde guerre mondiale. Les charbons arrivant par la Seine sont déchargés par trois portiques sur les 300m de quai de la cokerie. Le parc de stockage a une capacité de 60 000 tonnes. L'un des portiques, servant à la mise en stock est équipé d'un tapis transporteur de 960m, avec verseur automatique qui achemine les charbons jusqu'à la cokerie à un rythme de 400 tonnes/heure. Les charbons sont d'abord traités dans des concasseurs primaires, puis stockés par qualité dans une série de silos en béton armé. La partie inférieure des silos est équipée de mélangeurs à vis et de broyeurs à marteau permettant d'obtenir des mélanges de qualité et de diverses granulométries. Un tapis incliné achemine alors le mélange dans une tour à charbon d'une capacité de 2 000 tonnes. Cette tour est compartimentée afin de pouvoir traiter simultanément deux mélanges différents. Les fours de type Disticoke-Beker sont regroupés en deux batteries : l'une dispose de 21 fours provenant du démontage d'une usine métallurgique située à Trignac (Loire-Atlantique), l'autre de 15 fours neufs. Ces fours, construits en silice, peuvent contenir 16 à 18 tonnes de charbon. La durée de cuisson est de 18h, chaque four ayant une puissance de distillation journalière de 20 à 22 tonnes de charbon. Les produits de la combustion du gaz de chauffage sont ensuite évacués par une cheminée en brique de 80m. A la sortie des fours, le gaz est refroidi par des condenseurs à tubes d'eau verticaux, puis acheminé jusqu'aux gazomètres par un phénomène d'aspiration et de refoulement, puis dégoudronné et épuré. La cokerie dispose d'un magasin ouvert en béton armé desservi par un pont-roulant pour la manutention des matières épurantes. Après comptage dans des compteurs à pistons rotatifs de type Delta, le gaz est stocké dans deux gazomètres de type hélicoïdal à trois levées, de 40000 m3 chacun. Le chauffage des fours est assuré par une centrale de gazogènes à gaz pauvre. La vapeur produite par l'extinction à sec du coke permet l'alimentation d'une centrale électrique comportant deux turbo-alternateurs de 1000 kw. L'usine a fermé en 1970.En 1953, la Cokerie Gazière présente une puissance d'enfournement en charbon de 800 t/j, une production de gaz à 4 200 calories de 360 000 m3 soit une production journalière de 5 à 600 tonnes de coke, de goudron de 25 à 30 tonnes, de 6 à 8 tonnes de benzol et de 7 à 8 tonnes de sulfate.

Monuments historiques du Grand-Quevilly


usine de construction électrique (usine de batteries) Baroclem
usine de cellulose Fabrique rouennaise de Cellulose, puis Navarre s. a.
raffinerie de pétrole A. André Fils s. a., puis société maritime des Pétroles, puis société anonyme des pétroles Jupiter
usine de fabrication et distillation des goudons Burt Boulton et Haywood ltd, puis société des Goudrons Bitumes et Dérivés
Hauts Fourneaux de Rouen s. a.
usine de préparation de produit minéral ( usine de concassage et de traitement du charbon) Charvet fils s. a.
usine d'engrais azotés et complexes Saint Gobain, puis la Grande Paroisse
usine de construction navale des Chantiers de Normandie
Château
Eglise Paroissiale Saint-Pierre
Eglise Saint-Pierre
Ferme
Ferme
Maison
Maison de contremaître de la société A. André Fils, dite maison Perret
Maisons, Fermes
Temple
usine de matériel électrique industriel (usine de construction de transformateurs électriques) le Transformateur s. a.
usine de petit matériel électrique (usine de condensateurs) AVX
usine à gaz la Cokerie Gazière