Historique | L'abbaye fondée en 648 par sainte Salaberge est placée d'abord sous l'invocation de Notre Dame (l'église Notre-Dame la Profonde reconstruite au 12e siècle et arasée en 1590 montre encore une élévation incluse dans le rempart de la ville) ; des six autres chapelles, celle dédiée à saint Jean-Baptiste donne son nom au monastère, une fois les religieuses remplacées en 1128 par des Bénédictins ; l'abbaye est reconstruite après l'incendie de 1112 ; au 15e siècle, un chevet polygonal remplace le chevet plat de l'église (les constructions médiévales ont disparu, sauf le gros-oeuvre du logis abbatial) ; après l'introduction de la réforme de Saint Maur en 1644, 30 000 livres sont dépensées à la restauration de l'abbaye (1663, date par ancres sur l'aile sud) ; dès 1742, le cloître et les escaliers sont reconstruits ; en 1779, le collège de la ville est installé dans le logis abbatial ; après la Révolution, les bâtiments abritent le conseil général et la préfecture : pour ces nouveaux besoins, les architectes Carrier et Gilbert édifient en 1808 une porte monumentale devant l'aile nord, et les décors intérieurs sont refaits ; l'église dont il reste un portail du 15e siècle, est détruite en 1808 ; la porte du nord est démolie en 1820 ; après les bombardements de 1944 qui détruisent les greniers et vendangeoirs contenant les archives départementales, de nouveaux bâtiments sont construits dans les années 1950 et 1980. |